C'était en 2022, en avril.
Je vivais ce que j'aime appeler un enfer psychologique. J'aime l'appeler comme ça non parce que j'aimais cette période, mais parce que quand j'y repense, je suis très contente et fière d'être sortie de cette période. Alors j'aime me la rappeler en tant qu'enfer, comparé à ce que je vis maintenant. Et tout ça, je ne le dois qu'à moi-même.
J'étais enceinte et très malheureuse. J'avais accepté de revenir vivre chez mes parents en Guadeloupe, par peur et vulnérabilité. Je voulais accoucher à la maison au départ, mais celle-ci était en vente et je n'aurais pas su où atterrir si ma mère ne m'avait pas proposé de venir chez eux. Nous étions bloqués financièrement (mon compagnon et moi), aussi nous nous sommes vite retrouvés dépendants de mes parents. Une situation que je déplore grandement, car cela a abouti à 6 mois de maltraitances plus ou moins visibles et conscientes dans nos relations avec eux et nous-même.
Je ne voulais pas que mon fils sorte de mon ventre, pour ne pas qu'il soit soumis à tant d'attentions que je savais bienveillantes mais qui, par inquiétudes quotidiennes que projetaient mes parents, allaient s'avérer heurtantes et inappropriées. J'ai souvent pleuré, et j'ai souvent rêvé de m'en aller. N'importe où, peu importe, tant que je serais seule responsable de ma vie et des conséquences de mes choix libres. J'avais 30 ans. Cela faisait 7 ans que je m'évertuais à trouver un sens à tout ça, à ma vie. J'ai cherché partout, dans le plus terre à terre comme le plus spirituel. Sans jamais recevoir une confirmation intérieure.
Un jour, j'ai voulu m'anesthésier encore face aux écrans, je n'osais sortir trop de la partie de la maison qui nous était réservée car je ne voulais pas croiser mes parents. J'étais abonnée à un canal Telegram qui s'appelle "Exister en liberté" (je ne sais pas ce qu'il est devenu), et la publication parlait d'Ashtar Sheran Commander, des conséquences si on lui faisait confiance.
Moi je n'en avais jamais entendu parler de ce Ashtar. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Mais j'ai cliqué et je me suis retrouvée en plein dans une session d'Aurore X. Chevalier, membre de la team Grifasi (ignorant tout à fait les travaux de celle-ci à l'époque).
Et alors là, tenez-vous bien, ça parlait d'un taleau figé, la conscience était liée à ces personnages sur une peinture et il y avait un humanoïde appelé Ashtar Sheran Commander qui manipulait tout le monde à coups d'apparitions holographiques et se faisant passer pour un sauveur de l'humanité avec sa fédération galactique.
Je suis tombée des nues. Ma mâchoire s'est décrochée, laissant tomber ce que je mangeais, et alors que je regardais, fascinée par toutes ces informations balancées en pleine figure, je me rappelle m'être dit : "c'est évident que c'est ça". J'avais trouvé une réponse incroyablement libératrice. En mon for intérieur, je me disais encore : "Si ce monde est fait de manipulations et d'illusions, pourquoi en serait-il autrement dans celui de nos consciences ?" car j'avais la connaissance partielle du fonctionnement de l'esprit, à savoir que tout ce qu'il croit il le crée. Du coup ça m'était complètement logique, même si les propos pendant la session étaient lunaires !
Ce visionnage m'a amenée à plus de vidéos d'Aurore, ainsi que celles de Nathalie Knepper (à l'époque les deux seules que je suivais), puis je me suis intéressé à Calogero Grifasi et ses travaux.
De retour en Métropole, nous passons 6 mois chez ma belle-mère en attendant les sous de la vente de la maison (un autre enfer psychologique), puis nous achetons un camion que l'on aménage et direction le sud ! Seul critère de choix du lieu : l'ensoleillement. Et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés en Occitanie. Cela fait maintenant environ 2 ans que nous nous sommes échoués là, et nous commençons à reéquilibrer nos existences, enfin.
Ma session personnelle d'hypnose régressive ésotérique a été le point d'orgue à bien des questionnements de ma vie qui jusqu'ici avait été illogique pour moi, ponctuées de "pourquoi" dès ma plus tendre enfance. C'est ainsi qu'elle a été un nouveau départ dans le sens où, les réponses à ces questions trouvées, il ne me restait plus qu'à écrire ma propre histoire, libre et belle comme je l'ai toujours souhaitée !
C'est-à-dire me former à la méthode, vulgariser ces sujets, écrire, écrire, écrire, monter des vidéos, faire des sessions, conférencer et partager dans la joie et le rire !
Merci à Annaïk Bentayeb pour son travail. Pour visionner ma session HRE, c'est ici